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Felipe Costa de Souza est un passionné. Passionné de soccer, de culture brésilienne, de mode et de marketing. Ce membre de l’équipe masculine de soccer des Citadins a lancé il y a près de 5 mois sa propre ligne de vêtements avec des amis. Depuis, plusieurs athlètes de haut niveau portent fièrement sa marque Ginga Revolution, qui est également vendue en boutique.

Un nom qui en dit long sur les racines de l’étudiant-athlète. Né au Brésil, Felipe est fier d’expliquer que le nom de son entreprise vient du mouvement de base de la danse brésilienne Capoeira. « La Ginga a été inventée pour déguiser la Capoeira en danse par les esclaves. Chaque capoeirista possède sa propre Ginga, qui montre son style et sa personne. Pour nous, la Ginga est un mode de vie, une attitude, un style, une manière de pensée et de s'habiller. Le mot Revolution rapporte au fait que nous souhaitons que toutes les personnes qui portent notre marque révolutionne à sa manière son style », a-t-il expliqué.

En à peine quelques mois, les amis et partenaires d’affaires Arnaud Calvé-Thibault, Maxime Gacougnolle, Danilo Pessoa et Felipe ont fait beaucoup de chemin. D’une idée a germé un logo et la production de vêtements urbains de style streetwear. Leurs vêtements sont maintenant vendus dans deux boutiques de la région montréalaise, soit Ruse Boutique et Passion Soccer, qui compte trois succursales.

Dans leur entourage, les quatre partenaires d’affaires côtoyaient plusieurs athlètes internationaux qui ont accepté d’emblée de porter la marque. « Ça s’est fait tout naturellement. Ils ont aimé la qualité des tissus, le logo et le fait que le design soit pensé et imprimé à Montréal », a-t-il mentionné en parlant de nul autre que des judokas Antoine Valois-Fortier, médaillé olympique, et Sergio Pessoa, des joueurs de soccer pour l’Impact de Montréal Maxime Tissot et Wandrille Lefèvre, de même que de la plongeuse et médaillée olympique Jennifer Abel.

Si les journées de Felipe sont bien remplies avec ses études au certificat en administration, ses entraînements avec l’équipe de soccer et les démarches marketing pour son entreprise, elles ne semblent pas être un fardeau. « Quand on aime quelque chose, ça se fait tout seul. Je travaille pour ma marque et ça se fait toujours bien, malgré mon horaire chargé. Il suffit d’être organisé. Puisqu’on est quatre, on s’organise toujours pour aider les autres dans le cas d’empêchements », a-t-il souligné.

Même que l’expérience que Felipe acquiert avec son entreprise et son cours d’introduction de marketing à l'UQAM l’auront mené à s’inscrire au baccalauréat en administration-marketing à l’automne 2016. En plus de reprendre sa place dans l'alignement des Citadins, l'étudiant-athlète travaille actuellement à la mise en ligne d'un site Internet pour son entreprise.