Julie Dionne remplace Daniel Veilleux au RSEQ QCA
À la recherche d'un nouveau directeur général à la suite du départ de Daniel Veilleux il y a quelques semaines, le Réseau du sport étudiant du Québec de la région de Québec et Chaudière-Appalaches a profité de son assemblée générale annuelle pour annoncer que le poste avait été confié à Julie Dionne.
«Un choix unanime», a lancé Luc Savoie, le président du conseil d'administration de l'organisme qui a expliqué que c'est au terme d'un processus de mise en candidatures ouvert tant aux gens du réseau qu'aux personnes de l'extérieur que Mme Dionne s'était vu confier le poste de directrice générale. «Elle s'est présentée à son entrevue avec un bel enthousiasme et c'est une fille incroyable. C'est l'image que l'on veut projeter chez les jeunes.
«Elle est aussi arrivée avec un bagage extraordinaire de gestion à l'interne que l'on avait besoin dans une entreprise de la grosseur de la nôtre. Et elle connaissait très bien le réseau du sport étudiant dans lequel elle a longtemps été impliquée en tant que basketteuse [Collège Marguerite-d'Youville, cégep de Sainte-Foy et Université Laval], puis comme entraîneure [École De Rochebelle et Cégep de Sainte-Foy]. Julie est aussi une personne connue dans la région et respectée des employés de l'association régionale, quelque chose de très important pour continuer le travail que Daniel [Veilleux] a fait. Nous nous devons d'avoir une équipe dynamique et proactive. On ne peut pas s'asseoir sur nos lauriers. Il faut dynamiser le milieu.»
Très bien dans son poste de coordonnatrice aux opérations et au marketing de la coopérative du Cégep de Sainte-Foy (COOPSCO), Mme Dionne a indiqué qu'elle n'était pas à la recherche d'un emploi lorsque le RSEQ de Québec et Chaudière-Appalaches a amorcé des démarches afin de trouver un nouveau directeur général. Mais le sport étudiant ayant toujours été important pour elle, parce qu'elle y avait toujours cru, parce qu'elle connaissait les gens en place et qu'elle aimait la dynamique qui régnait dans les groupes de travail, elle a décidé de soumettre sa candidature.
«C'est certain que toutes les années passées dans les réseaux du sport étudiant font en sorte que je comprends bien ce que c'est. J'arrive donc en poste avec des idées et des projets. Je pense cependant que les employés déjà en place vont pouvoir m'apporter beaucoup de bagage afin de pouvoir me familiariser rapidement avec tous les rouages du réseau.»
Premier gros dossier
Mme Dionne se joindra officiellement au RSEQ de la région de Québec et Chaudière-Appalaches à la mi-octobre. «À mon entrée, je devrai d'abord faire un tour de roue afin de voir quels sont les dossiers et les enjeux. Je vais aussi parler à mon monde et rassembler les gens en place. C'est là-dessus que je me concentrerai le premier mois.»
La nouvelle directrice générale a indiqué qu'elle savait déjà qu'un dossier aux enjeux cruciaux l'attendrait sur son bureau, soit le livre vert qui vise à doter le Québec d'une nouvelle politique nationale du sport, du loisir et de l'activité physique.
«Un dossier qui va prendre beaucoup de mon temps. J'ai aussi comme objectif de continuer à développer le sport scolaire en ajoutant des sports dans les écoles, que ça soit au niveau secondaire ou même primaire. Il faut travailler à la base et il faut y aller avec les plus jeunes. Je veux aussi continuer à travailler sur des dossiers qui sont déjà en place comme celui des saines habitudes de vie. Je veux poursuivre dans la même veine de ce qui a été amorcé, tout en y mettant ma touche personnelle.»
Derrière le bureau plutôt que derrière le banc
Plusieurs voyaient Julie Dionne comme la candidate logique à la succession de Linda Marquis lorsque celle-ci déciderait de prendre sa retraite en tant qu'entraîneure-chef du Rouge et Or. À la lumière des derniers évènements, il semble qu'elle ne sera pas dans la course quand viendra le temps de trouver un nouvel entraîneur à la formation féminine de basketball de l'UL.
«Les plans ont changé un peu, a avoué la nouvelle dg. Quand j'étais plongée dans le milieu du basketball jusqu'au cou, c'était pas mal mon objectif de poursuivre ma carrière decoachingau niveau universitaire. La question était de savoir si j'étais prête à faire tous les sacrifices nécessaires pour diriger une équipe à ce niveau. Car si le poste ne s'était pas ouvert à Laval, est-ce que j'aurais voulu aller à - Montréal, ailleurs au Québec et même aux États-Unis? Et la réponse a été non. Présentement, j'ai une jeune famille, j'ai moins de temps pour lecoachinget j'aime Québec. Si le poste s'ouvre à Laval, on verra. Mais ce n'est pas dans mon plan de carrière actuel de diriger le Rouge et Or. Et moi qui souhaitais revenir un peu dans le sport, je peux maintenant le faire grâce à mon nouveau poste. Et ça me fait vraiment plaisir, car j'ai toujours cru au sport étudiant.»