Le Rouge et Or l'emporte in extremis
Université Laval, le 5 septembre 2015 – Un botté de placement de la recrue Dominic Lévesque réussi alors qu’il ne restait plus de temps au tableau a permis au Rouge et Or de l’emporter 12 à 9 face aux Carabins de Montréal samedi soir au Stade TELUS-Université Laval devant 14 419 spectateurs réunis pour le match d’ouverture de la saison 2015.
Dans une rencontre âprement disputée, les Rouges ont ainsi vengé leur revers de novembre dernier lors du match de la Coupe Dunsmore aux mains de ces mêmes Carabins et sur un score identique. Malgré tout, Glen Constantin gardait les deux pieds sur terre.
« J’ai dit aux joueurs qu’ils doivent être très heureux des événements, mais je pense qu’on a fait des erreurs de discipline, dont un revirement et quelques punitions. C’est très tôt dans la saison et on a encore beaucoup de bon football à jouer », a lancé le pilote du Rouge et Or.
« C’est certain que Montréal avait une très bonne équipe, très dure à contenir offensivement », a-t-il ajouté.
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Quant au héros du jour, il avait de la difficulté à contenir ses émotions après une rencontre où il a été souvent sollicité pour ses dégagements. « C’est malade! Je ne sais pas quoi dire de plus. On a fait notrejob, on a accompli ce qu’on voulait faire ce soir, et je suis vraiment content, ça fait du bien », a indiqué Dominic Lévesque.
« Mon travail n’est pas terminé, j’ai encore beaucoup de choses à prouver. C’est juste une partie, il en reste plusieurs autres. Il faut que je fasse mon travail. Il faut je m’amuse en même temps, mais il faut que j’aide les gars » a renchéri le botteur recrue.
Les défensives à l’honneur
Tout comme les deux derniers duels de 2014 entre Montréal et Laval, ce sont les défensives qui s’imposaient en première demie.
Les Rouges inscrivaient le seul touché des 30 minutes initiales – et du match –, œuvre de Hugo Richard sur une course d’une verge avec un peu moins de trois minutes à jouer à la demie. Les Lavallois avaient auparavant bénéficié d’un touché de sûreté, tandis que Montréal avait réussi deux placements et un simple. À la pause, les locaux étaient devant 9 à 7.
Un seul point au troisième engagement, un simple montréalais à la suite d’un placement loupé de Louis-Philippe Simoneau. Le Rouge et Or conservait son avance, 9-8.
Laval pensait bien avoir accentué sa priorité dès le début du quatrième lorsque Richard rejoignait Tyrone Pierre et que celui-ci filait jusque dans la zone des buts, mais le touché était rappelé en raison d’une pénalité pour bloc illégal.
Simoneau ratait une nouvelle fois une tentative de placement de 36 verges avec un peu plus de neuf minutes à jouer au match. Le botté était tout de même bon pour un point, et le score était égal à 9-9.
Puis, sur sa dernière série offensive, le Rouge et Or réussissait à s’approcher suffisamment près des poteaux pour tenter un ultime coup de pied alors que les dernières secondes s’égrainaient au tableau. De la ligne de 39, Lévesque enfilait l’aiguille, pour ainsi donner la victoire à son club.
Les deux équipes semées 1 et 2 au pays n’auraient pas pu être plus égales : 24 premiers jeux pour les Rouges, contre 21 pour les Bleus. Montréal cumulait 415 verges, dont 322 par la voie des airs, alors que Laval en obtenait 396, incluant 301 par la passe.