St.Lawrence force un match ultime en finale
Quoi de mieux qu’un match ultime en finale? La victoire à l’arrachée des Lions du Collège St. Lawrence dimanche après-midi sur la glace du PEPS aux mains des Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy par 2 à 1 permettra la tenue de ce scénario au hockey collégial masculin.
Deux victoires pour les Dynamiques; deux victoires pour les Lions. L’issue de ces séries 2016 se décidera mardi soir, à 20 h, au Complexe sportif de L’Ancienne-Lorette, domicile de la formation du collège anglophone.
Embouteillés dans leur territoire en fin de match alors que les Dynamiques jouissaient d’un patineur supplémentaire, les Lions ont eu besoin de tout leur petit change pour résister. Vendredi soir, ils étaient restés en vie une première fois en l’emportant en prolongation.
«On s’est mis dans le trou avec deux défaites. La seule manière de continuer était de remporter une victoire à la fois et on l’a fait. Ça va être encore serré mardi. On a commencé ensemble en août. On travaille toute l’année pour arriver là. Les gars devront vivre ce moment parce que tu ne sais pas si tu auras une autre occasion de le vivre», a mentionné l’entraîneur-chef des Lions, Guy Chouinard.
Pénalité majeure
Frédérick Mercier et Antoine Bédard, en avantage numérique, ont noirci la feuille de pointage pour les gagnants en première. David Richard a assuré la réplique au début du troisième tiers. Les Lions ont été incapables de profiter d’un jeu de puissance de cinq minutes en période médiane à la suite de l’expulsion de Samuel Beaulieu qui a frappé le défenseur Étienne Pelletier par derrière dans le coin de la patinoire.
«C’était carrément dans le dos. Parfois, tu veux bien faire et tu pousses [le joueur adverse]. C’était un bon appel des officiels. Mon gars est mal en point. Cela dit, je ne veux blâmer personne, mais ce n’était pas correct qu’on entende les pleurs d’un bébé [en son d'ambiance] pendant que le joueur était par terre», regrettait l’ancien pilote des Remparts.
Comme cela avait été le cas vendredi, les troupes de Sainte-Foy ont évolué plus souvent qu’autrement à court d’un homme durant ce quatrième rendez-vous. «Va falloir apprendre à rester sur la glace et faire en sorte de marquer», a avoué le pilote Christian LaRue, qui n’était pas découragé pour autant par cet échec.
«On se préparait à une longue série. J’avais dit avant la série que les joueurs allaient devoir se vider et c’est ce à quoi on assiste. On a eu du momentum après avoir tué les cinq minutes. Les gars se sont battus.»